L’information sur les réformes stratégiques de l’année courante présentée au président de la République
Les réformes stratégiques essentielles, dont la réalisation est prévue pour l’année courante, ont été présentées aujourd’hui, le mardi 13 février, au président Shavkat Mirziyoyev.
La Stratégie « Ouzbékistan 2030 » fixe, entre autres, l’objectif d’élever le produit intérieur brut du pays à 160 milliards de dollars et le revenu par habitant à 4 000 dollars d’ici à 2030, et de faire ainsi du pays un de ceux dont le niveau de revenus est supérieur à la moyenne.
Il s'agit d'un objectif nécessitant la poursuite des processus de transformation dans l’économie, la fourniture d’un climat favorable aux investissements et d’un bon environnement des affaires, ainsi que d’une haute valeur ajoutée dans l’agriculture.
La présentation de propositions à ce sujet a permis de faire une analyse des réformes à réaliser dans cinq secteurs clés : transports, urbanisation et planification urbaine, développement de l’entrepreneuriat, agriculture, énergie.
La mobilisation de toutes les ressources de transports constitue un des facteurs clés dans le développement économique du pays. En raison du fait que le pays se situe loin des voies maritimes, l’importance est donnée à la diversification et au développement des lignes aériennes et ferroviaires. L’année dernière, on a créé six compagnies aériennes, avec l’achat de vingt-huit nouveaux avions. En outre, le secteur privé a été impliqué dans la gestion de l’aéroport international de Samarkand.
Dans la poursuite de ces efforts, il est important d’accélérer la transformation des compagnies « Uzbekistan Airports » et « Uzbekistan Airways », de continuer les pratiques réussies en matière de transmission de la gestion aéroportuaire au secteur privé, a-t-on affirmé lors de la réunion.
Pour le développement des services financiers, du commerce électronique, de la formation à distance et des services de santé dans les régions, il a été indiqué l’importance de garantir un accès à Internet de qualité.
Dans les sept ans qui suivent, le nombre de villes et de districts comptant plus de 300 000 habitants passerait de 13 (nombre actuel) à 28. En raison du manque de plans généraux, certaines villes et cités ne s’élargissent que par l’extension de leurs territoires. Cela mènerait à la hausse des dépenses d’infrastructures et à la diminution des terres agricoles, d’où l’importance d’adopter une loi et un concept d’urbanisation.
Pour la création d’un climat des affaires plus favorable pour les entreprises, il est important de définir précisément les règles de partenariat public-privé dans les domaines de la gestion routière, de l’approvisionnement en eau, de l’éducation et de la médecine. Avec cela, il est également pertinent de développer un programme pour ces projets, conjointement avec les dirigeants sectoriels et territoriaux.
Une attention particulière a été accordée à la question liée au passage de certaines fonctions de l’État au secteur privé, comme l’aménagement des territoires, la gestion des zones économiques spéciales.
L’agriculture joue un rôle important dans l’approvisionnement de la population en alimentation et en emploi. Mais, les approches anciennes et obsolètes sont toujours en œuvre dans certains de ses secteurs. Cela nécessite des solutions précises en matière d’augmentation de la productivité, de diminution des coûts, d’application des innovations dans le domaine.
Pour maintenir les rythmes de croissance économique, il est important de garantir un approvisionnement énergétique stable. Cette année, prévoit de lancer la mise en œuvre de 122 grands projets d’investissement pour une valeur totale de 50 milliards de dollars. Comme la population et les entreprises augmentent dans le même temps, les besoins énergétiques se multiplieraient par au moins 1,5 dans les années prochaines. En plus, la consommation d’énergie reste élevée dans certains secteurs.
Examinant les propositions, le chef de l’État a souligné l’importance de mettre en place un cadre juridique et des garanties fiables pour les investisseurs.
« Il nous convient d’achever tous les processus d’établissement des fondements de l’économie de marché en 2024 et de porter l’économie nationale à un tout nouveau niveau de qualité en 2025 » a déclaré le président.
De même, il a indiqué l’importance d’impliquer toutes les institutions de recherches scientifiques dans le processus de réformes en développant une grande feuille de route.
UzA