Le président prend connaissance des mesures visant à développer la production de véhicules électriques
Les mesures prévues pour l’élargissement de la production de voitures électriques ont été présentées mardi au président Shavkat Mirziyoyev.
À l’heure actuelle, dans le pays, huit usines locales produisent des dizaines de types de voitures, de véhicules transportant des passagers et des marchandises, de machines agricoles et spéciales. Encore plus de 2 000 entreprises collaborent à la production de pièces composantes et de rechange.
Lors d’une réunion tenue en décembre de l’année précédente, le chef de l’État avait donné des instructions pour le développement de la production de véhicules électriques en raison de l’entrée rapide de ces derniers dans la vie du pays.
Ensuite, lors de sa visite d’État en Chine en janvier de l’année courante, le président Shavkat Mirziyoyev a visité le siège de la compagnie BYD. L’entretien de haut niveau avec le dirigeant de la société chinoise a donné lieu à un échange sur l’objectif de porter la capacité de production jusqu’à 500 000 unités dans le cadre du projet conjoint d’assemblage de véhicules hybrides et électriques, lancé dans la région ouzbèke de Djizak.
Le fait que la vente de véhicules électriques en Ouzbékistan s’est multipliée par dix au cours des trois dernières années, témoigne de l’opportunité de l’action dans ce domaine. En 2023, les véhicules hybrides et électriques ont représenté 35 % du total des importations d’automobiles du pays.
À cet égard, les responsables du secteur ont eu des instructions pour élargir les plans déterminés précédemment dans ce domaine et accélérer la mise en œuvre des projets. Il a été indiqué l’importance de mettre en place la production de pièces composantes en collaboration avec les partenaires de BYD.
Comme les innovations et les technologies avancées sont nécessaires pour être compétitif dans ce nouveau secteur, une tâche importante a été définie pour la création d’un système intégré reliant l’Institut polytechnique de Turin, les centres d’ingénierie, les instituts de recherche et les laboratoires spéciaux.
En outre, avec le développement du secteur, la demande augmente pour les spécialistes et les ouvriers. Dans les trois prochaines années, ce besoin pourrait atteindre 10 000 personnes, d’où l’importance de lancer dès maintenant la formation de personnel pour le secteur.
Une décision spéciale a été adoptée pour élaborer un programme de développement du réseau de stations de recharge.
UzA